La luciole, ou lampyres, est un insecte coléoptère ailé. De nos jours nous connaissons plus de 2000 espèces de lucioles produisant pour la grande majorité de la lumière. Elles sont réparties sur tous les continents. Elles se nourrissent des animaux présents dans la strate herbacée et buissonnante, elles permettent donc de limiter la prolifération de chenilles, escargots et limaces notamment. La majorité des espèces de lucioles connues ont un cycle vital d’une durée de deux ans. Si toutes les lucioles adultes sont dotées d’ailes, la plupart des femelles ne peuvent pas voler.

La luciole émet de la lumière à tous les stades de sa vie (oeuf, larve, nymphe, adulte), qu’elle soit un mâle ou une femelle, dans un but essentiellement de reproduction à l'âge adulte ( la saison des amours se situant au début de l'été ). 

La couleur de la lumière (du jaune au vert si elle vient de l’abdomen, rouge si elle provient de sa tête) et la fréquence et la durée de son clignotement varient d’une espèce à l’autre. 

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La fonction de la lumière émise par les lucioles et plus particulièrement par le mâle est donc d’attirer le sexe opposé, ce qui s’avère être une tâche ardue quant au faible taux de femelles par rapport à celui de mâle. Celui-ci doit alors se montrer plus rapide que ses concurrents pour trouver une partenaire potentielle : il va émettre son code lumineux et attendre une réponse d’une femelle de son espèce.

 

 De plus, certaines s’en servent intelligemment pour chasser leurs proies : elles imitent le signal lumineux d’une autre espèce afin de l’attirer pour ensuite l’agripper et la dévorer.

 

Enfin, certains chercheurs suggèrent également que cette bioluminescence pourrait servir à intimider de potentiels prédateurs, qui verraient dans cette émission lumineuse un risque de toxicité.

 

La lumière émise par la luciole se révèle donc être un outil très utile : c’est à la fois une arme de séduction, un moyen de se nourrir et de se protéger.

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Mais comment est produite cette lumière, dite bioluminescente ?