Bien que nous n’ayons pas pu réaliser notre expérience avec de la luciférase, nous en avons conclu que l’usage du luminol se présentait comme étant une alternative moins coûteuse. Cependant, celui-ci présente quelques inconvénients : il réagit en présence de cuivre, ou d’un alliage de cuivre, et c’est un produit très nocif : il peut provoquer des irritations cutanées ou oculaires. Il est donc à manier avec précaution. De plus, s’il brûle, il peut produire des fumées toxiques.

Malgré tout, la lumière bioluminescente et le luminol pourraient permettre, dans un futur proche, de produire une lumière qui serait plus propre et plus économique, de remplacer les ampoules et autres lampes, de limiter la photo-pollution (c’est le rayonnement lumineux émis à l’extérieur et qui peut avoir un effet sur l’Homme, les paysages, les écosystèmes. La bioluminescence la limiterait car c’est une lumière froide).

De plus, c’est économiquement viable car utilisable à long terme et ce n’est pas plus cher qu’une lampe classique.

De très nombreuses start-up se penchent actuellement sur cette alternative, le projet est donc sérieux et concret (Glowee, Bioglow, Glowing Plant Project). Ce système de bioluminescence pourrait être applicable dans plusieurs domaines, comme le domaine médical ou agroalimentaire.